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ÉDITIONS

CHÂTELET-VOLTAIRE

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À Cirey-sur-Blaise en Haute-Marne, le château appartenant autrefois à la marquise Émilie du Châtelet accueillit Voltaire qui vint s’y réfugier pour fuir Paris et ses « persécuteurs ». « Je trouvai, en 1733, une jeune dame qui pensait à peu près comme moi, et qui prit la résolution d’aller passer plusieurs années à la campagne, pour y cultiver son esprit loin du tumulte du monde : c’était Madame la marquise du Châtelet, la femme de France qui avait le plus de disposition pour toutes les sciences… On a rarement uni plus de justesse d’esprit et plus de goût avec plus d’ardeur à s’instruire ; elle n’aimait pas moins le monde et tous les amusements de son âge et de son sexe. Cependant elle quitte tout pour aller s’ensevelir dans un château délabré sur les frontières de la Champagne et de la Lorraine, dans un terrain très ingrat et très vilain. Elle embellit ce château qu’elle orna de jardins assez agréables. J’y bâtis une galerie ; j’y formai un très beau cabinet de physique… » (Mémoires de Voltaire)

Dans l’esprit réactualisé du Siècle des Lumières, les éditions Châtelet-Voltaire souhaitent publier des textes courts, des pamphlets, des libelles, des chroniques… qui mettent « l’actuel sur la sellette ».

 

Nous ne nous opposons pas à la numérisation des livres, puisque nous avons un site sur lequel circuleront les textes déjà publiés depuis un certain temps, mais notre intention est de promouvoir, grâce à des écrits ponctuels et brefs, une offensive des regards et des idées sur le monde.

 

Nous choisissons comme paysage de notre implantation, un village symbolique, celui où Voltaire se réfugia avec la marquise Émilie du Châtelet parce qu’aujourd’hui, au-delà des oppositions entre le local et le global, un lieu de récalcitrants peut être un « trou perdu ».

 

La Haute-Marne où vécut aussi Diderot et où Louise Michel prit son envol, se dépeuple, les dépôts de déchets nucléaires côtoient, au paradis des contradictions, les éoliennes…

 


Depuis ce territoire de plus en plus abandonné, l’écriture ne connaîtra-t-elle pas une nouvelle chance ?

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